Pour 68 % des Français, un animal de compagnie fait partie intégrante de la famille. Presque l’entièreté des familles qui adoptent un animal tissent des liens étroits avec lui, qui se raffermissent avec le temps. Quand vient l’heure de sa fin de vie, ses propriétaires ne savent toujours pas comment faire pour traverser cette épreuve. 30 Millions d’Amis vous conseille au mieux.
Plus qu’un animal de compagnie #
Posséder un animal de compagnie constitue un choix très courant pour les familles françaises. En effet, ce choix présente beaucoup d’avantages aussi bien sur l’équilibre de la famille que l’épanouissement émotionnel.
Généralement, plus le temps passe, plus les liens se resserrent entre le maître et son animal de compagnie. Au fil du temps, ses propriétaires le considèrent comme un compagnon de vie, un ami, un confident pour les enfants. On peut croiser, par exemple, un chien qui fait du jogging avec son maître ou un chat qui dort avec son propriétaire.
Ces petites habitudes deviennent une part de vie des adoptants. Pourtant, un animal possède une durée de vie inférieure à celle des humains. Ils doivent donc un jour affronter la mort de leur animal de compagnie. Cette expérience peut totalement désorienter et un soutien est souvent nécessaire.
Perdre les pédales peut s’avérer normal les premiers temps. Cependant, pour reprendre, le cours de la vie, quelques conseils s’avèrent utiles.
Les phases de la perte d’un animal de compagnie #
La perte d’un animal de compagnie fait mal. La blessure peut vraiment déstabiliser même quand les maîtres se sont déjà préparés. Les spécialistes expliquent que les maîtres peuvent montrer des similitudes de comportement quand leur compagnon meurt.
D’après 30 Millions d’Amis, il convient de connaître à l’avance les phases par lesquelles les maîtres vont passer. De cette manière, ils sauront se situer par rapport aux étapes de deuil de leur animal de compagnie. Les principales phases s’appellent le choc, la sidération, la fuite, la déstructuration et la restructuration.
Le choc arrive en premier à l’annonce de la mort de l’animal. Il agit comme une injection qui pique dans le cœur. Ensuite vient la sidération, car on ne s’attend pas toujours à l’effet que ça ferait. Les maîtres vivent ces deux états dans les heures qui suivent le décès de leur animal de compagnie.
La fuite survient après et peut durer des jours et même des semaines. Elle se caractérise par des actions tournées vers le souvenir de l’animal. Puis, la déstructuration arrive. À ce moment, les maîtres réalisent que leur animal de compagnie ne reviendra plus du tout.
Enfin, la restructuration vient clore le cycle. Lors de cette phase, les maîtres ne luttent plus et acceptent la mort de leur compagnon sans l’oublier.
Les bonnes attitudes à adopter #
Dans le processus de deuil d’un animal de compagnie, il faut reconnaître la place des émotions. Si on éprouve de la douleur, cela signifie qu’on ressent quelque chose.
Il convient alors de mettre des mots sur le mal-être et d’assumer ce qu’on ressent. En effet, plusieurs ressentis peuvent accompagner ce deuil en fonction de la sensibilité et du vécu. Certains éprouvent de la colère tandis que pour d’autres la tristesse domine. Des maîtres se mettent à avoir peur…
Quel que soit le sentiment, l’important revient à le faire ressortir à travers des mots, des écrits, l’art ou le sport. Puis, la question de reprendre un autre animal de compagnie survient. Là, l’idéal reviendrait à se sentir guéri et capable de ne pas rechercher l’animal disparu dans le nouveau.